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Médecine Environnementale
« L’environnement c’est tout ce qui n’est pas moi » A.Einstein.
Impact biologique : pollution air/eau/sol, agent microbien (épidémie, infection chronique persistante dont la maladie de Lyme, altération du microbiote), aliment (sucre, graisse, additif alimentaire, plastique, emballage), médicament et cosmétique administrés de façon chronique, vaccins et dispositifs médicaux (anti-épileptique, benzodiazépine, aluminium anti-transpirant et crème solaire, adjuvant et autres ingrédients vaccinaux, prothèses en silicone …), rayonnement et onde (UV, électrosensibilité, écran, téléphone, bruit), le stress lié aux interactions sociales.
Le constat : Les Agences de Santé Environnementale au service du politique existent alors que les Services de Médecine Environnementale au service des patients n’existent pas.
Un dispositif intégré doit permettre l’interaction privilégiée des structures hospitalières de Médecine Environnementale avec les Agences et avec les Instituts de recherche. Il est donc indispensable de sélectionner des sites dédiés qui permettront d’établir des liens privilégiés avec : les Agences sanitaires afin de leur permettre d’affiner leur travail d’expertise spécifique ; les unités de recherche de l’INSERM, du CNRS et de l’INRA, seules capables de mener une recherche de haut niveau sur les mécanismes biologiques des maladies environnementales et sur les facteurs de risque ; les Universités pour la formation spécifique des équipes au risque environnemental.
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**CONTRIBUTION**
Allergie/maladie auto-immune/maladie neuro-dégénérative/cancer/autisme/syndrome de fatigue chronique VS pollution air/eau/sol, nanoparticule, pesticide, adjuvant (vaccinaux et agro-alimentaires/pesticides), prothèses en silicone, Lyme, PE....
En axiome : nous ne sommes pas « anti-vaccin ».
1- Une définition large et non sélective de l’environnement est nécessaire (non biaisable par exclusion au profit des intérêts économiques): l’environnement c’est tout ce qui n’est pas moi (A.Einstein). Sont donc inclus comme pouvant voir un impact biologique: pollution air/eau/sol (métaux toxiques, nano et microparticule, produit phytosanitaire, résidus de médicament, perturbateur endocrinien, toxines dégagées par l’activité industrielle et incinérateur), agent microbien (épidémie, infection chronique persistante dont la maladie de Lyme, altération du microbiote), aliment (sucre, graisse, additif alimentaire, plastique, emballage), médicament et cosmétique administrés de façon chronique, vaccin et dispositif médicaux (anti-épileptique, benzodiazépine, aluminium anti-transpirant et crème solaire, adjuvant et autre ingrédient vaccinaux, prothèse en silicone…), rayonnement et onde (UV, électrosensibilité, écran, téléphone, bruit), et le stress lié aux interactions sociales.
2- Constat : Les Agences de Santé Environnementale au service du politique existent alors que les services de Médecine Environnementale à l’écoute des patients n’existent pas.
Les Agences sanitaires comme l’ANSES, AFFSSA ou l’ANSM au niveau national utilisent les méthodes de l’épidémiologie, de la toxicologie, et de l’infectiologie pour évaluer les liens entre la dégradation de l’environnement et la santé.
Les Agences sont chargées de fonctions d’expertises visant à éclairer les décideurs politiques mais ne participent en rien à la collection et à la prise en charge, diagnostique et thérapeutique, des malades souffrant d’affections d’origine environnementale prouvée ou fortement suspectée. De tels services insérés dans les grands CHU comme des entités spécifiques associées aux grandes spécialités (de médecine adulte, de pédiatrie, de psychiatrie et de reproduction) seraient de nature à offrir un lieu d’accueil, d’écoute, d’investigation et de traitement des patients. Outre qu’ils réduiraient considérablement une errance médicale très frustrante pour les patients et ruineuse pour la société, de tels services permettraient de structurer des cohortes homogènes de patients, d’affiner la définition et classification nosologique de leur maladie, de constituer des biobanques à la recherche de biomarqueurs pertinents et de facteurs spécifiques de susceptibilité individuelle (génétiques notamment), et d’offrir des traitements appropriés fondés sur la compréhension des mécanismes physiopathologiques et validés par des essais cliniques rigoureux.
3- Un dispositif intégré doit permettre l’interaction privilégiée des structures hospitalières de Médecine Environnementale avec les Agences et avec les Instituts de recherche.
Les questions médico-scientifiques en matière de médecine environnementale sont d’une extrême diversité relevant des domaines : allegies/maladie auto-immune/maladie neuro-dégénérative/cancer/autisme/trouble du développement/maladie psychiatrique/ syndrome de fatigue chronique/trouble endocrinien et de la reproduction/maladie infectieuse/gastro-entérologie et d’une complexité également terrifiante: toxicité non conventionnelle des traces et particules, effets cocktails et maladies multi-causales, effets indirects par les altérations du microbiote, interactions « gènes/environnement »... Des structures hospitalières légères isolées seraient incapables de couvrir tous ces champs et d’affronter ces questions.
Il est donc indispensable d’identifier 3 ou 4 grandes zones sanitaires en France métropolitaine (pour l’instant). Dans celles-ci, il sera possible de sélectionner des sites dédiés qui permettront d’établir des liens privilégiés avec:
(1) les agences sanitaires afin de leur permettre d’affiner (et de bénéficier) leur travail d’expertise spécifique ;
(2) les unités de recherche de l’INSERM, du CNRS et de l’INRA, seules capables de mener une recherche de haut niveau sur les mécanismes biologiques des maladies environnementales et sur les facteurs de risque ; et
(3) les Universités pour la formation spécifiques des équipes au risque environnemental.
Deux autres conditions sont nécessaires pour que les défis majeurs de la santé environnementale soient relevés :
(1) le dégagement de financements publics ciblés suffisants, indépendant de l’Industrie, au niveau Européen ; et
(2) le courage politique, le moment venu, de mettre en œuvre les mesures de prévention et de précaution environnementales qui s’imposeront.
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**A PROPOS DE L'ORGANISATION**
L'Association Toxicologie-Chimie est un organisme de formation qui existe depuis plus de 30 ans. Au départ c'était la chaire de toxicologie du CNAM. À partir de 2009 le CNAM a décidé de fermer sa chaire et les fondateurs ont pris la décision de continuer la transmission des savoirs telle qu'elle l'était dans le cadre du CNAM de Paris.
Les trois missions principales de l'ATC sont l'Information, la Formation et l'Expertise.
www.atctoxicologie.fr
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